Bernard Garo photographie avec sincérité et conviction depuis toujours, comme s'il était en état d’alerte permanente face à un monde en péril et en perpétuel mouvement.

Il capture des images dans le monde entier, autant les mouvements imperceptibles de notre terre que les détails infimes et insaisissables de notre environnement proche, avec un regard différent, qui témoigne de l’évolution la nature sous l’effet du dérèglement climatique.
Créer, c’est comme faire un voyage au-delà du visible, dans le temps long, qui regarde à la fois vers le passé comme vers le futur, dans une oscillation permanente.
La vidéo étant un moyen de communication mobile et écologique, de ce fait plus facile à diffuser dans le monde que la peinture (qui nécessite de gros frais de transport) l’artiste l’a choisi en complémentarité à d’autre supports, afin de révéler d’une manière différente sa peinture et sa photographie, tout en sensibilisant une très large tranche de la population, aux enjeux environnementaux qui touchent universellement notre planète. Des thématiques qui concernent et touchent profondément l’artiste et qu’il développe de manière transversale sur plusieurs supports et avec différentes techniques, depuis de nombreuses années déjà et que les films sont venus encore enrichir.

Depuis 1999, il s’est associé avec différents réalisateurs et artistes pour travailler les habillages scéniques de ses performances pluridisciplinaires avec le collectif de la Dernière Tangente d’abord, qu’il a cocréé avec François Chattot, (comédien) ainsi que Eric Fischer (musicien) pour l’accompagner dans ses concepts et idées performatives.
La plupart du temps il propose les images qu’il a peint ou conçu photographiquement pour ses idées scénographiques et que le vidéaste reprend, anime et développe avec la vidéo en synergie et en fonction de la scénographie visuelle conçue pour la performance par l’artiste, ou alors ces collaborations sont liées à la capture de son engagement scénique ou dans la nature, en tant que performeur.

Il a collaboré entre autres avec Kaya Inan, Frédéric Lombard, Opossum productions, TK Kim, Katarina Boselli et de multiples fois avec Marc Décosterd.

Aux vues de la qualité de leurs collaborations et correspondances artistiques depuis plus de 20 ans, en 2022, il se sont associés sous le nom de Black Shroud. Un collectif à vocation pluridisciplinaire, mais principalement axé sur les installations vidéos et l’art filmique, afin de construire une identité visuelle marquée,  grâce à leur complémentarité et créations à 4 mains pour leurs vidéos et films ( installations visuelles, courts métrages arts et essais, performatifs et documentaires  poétiques, déjà de multiples fois primés internationalement). Ils utilisent des photographies et les peintures autant que des images d'installations ou de performances réalisées par Garo en plus d’images de scans technologiques proposés par Artmyn que de séquences tournées en commun pour le développement de leurs courts métrages qui traitent de questions environnementales et sociétales et qui posent aussi la question de l’art comme vecteur de messages. Ce qui donne un caractère unique et exceptionnel à leurs créations filmiques comme aussi à leurs installations vidéo.